Cookie Consent par FreePrivacyPolicy.com
Argentine
Communiqué

Le Conseil constitutionnel confirme que Sandoval peut être extradé en Argentine

L'extradition du franco-argentin Mario Sandoval ne serait pas inconstitutionnelle. La Cour de Cassation rendra son avis sur l'extradition le 21 janvier 2015.
Argentine Memoria
Le 18 / 11 / 2014

ACAT (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture), FIDH, CELS, LADH, CAJ, Ligue des droits de l'homme, France-Amérique latine

Le Conseil constitutionnel de la République française a confirmé le 14 novembre que Mario Sandoval peut être extradé en Argentine et que cette extradition ne serait pas inconstitutionnelle, comme sa défense l'avait invoqué.

« Nous saluons cette décision, qui ouvre la voie à la possible extradition de Mario Sandoval en Argentine afin qu'il puisse répondre des crimes qui lui sont reprochés et de son rôle dans la disparition de Hernan Abriata », ont déclaré nos organisations.

La défense de Mario Sandoval avait invoqué l’inconstitutionnalité de l’article 696-4 du Code de procédure pénale – qui prévoit une exception à la règle de non-extradition par la France de ses ressortissants si le demandeur n’avait pas la nationalité française au moment du crime. En effet, selon la défense, cet article conduirait à un traitement inégal des citoyens français.

Cette décision du Conseil constitutionnel permet de préserver un principe fondamental selon lequel les individus ayant obtenu la nationalité française après avoir commis des crimes pour lesquels ils sont incriminés ne peuvent rester impunis. 

C’est la première fois qu’un Argentin accusé de crimes contre l’humanité, résidant en France, fait l’objet d’une demande d’extradition.

Le Conseil constitutionnel répondait à une question prioritaire de constitutionnalité, posée par la Cour de cassation le 4 novembre dernier, donnant ainsi suite aux arguments soulevés par Mario Sandoval devant celle-ci. Le 21 janvier prochain, la Cour de Cassation réexaminera le recours présenté par la défense de Sandoval contre la décision de la Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris du 28 mai 2014 qui avait autorisé l'extradition.

Mario Sandoval est poursuivi en Argentine dans le cadre de l’enquête pour crimes contre l’humanité, privation de liberté et torture ayant entraîné la mort commis au sein de l’École de mécanique de l´Armée (ESMA). La demande d’extradition argentine est liée de manière spécifique à la disparition de Hernán ABRIATA, étudiant en architecture et enlevé le 30 octobre 1976 alors qu’il se trouvait chez lui avec sa famille.

Articles associés

Communiqué
Capture d’écran 2019-12-19 à 18.29.26
Argentine

Extradé en Argentine, Mario Sandoval doit enfin y être jugé !

Le 17 / 12 / 2019
Paris, le 17 décembre 2019. Après plus de sept ans de procédure et l’épuisement de tous les recours possibles, Mario Sandoval a enfin été extradé par la France vers l’Argentine hier, pour y être jugé pour l’enlèvement et la disparition de l’étudiant Hernan Abriata pendant la dictature. Les ONG signataires se félicitent de cette décision pour la famille Abriata qui réclame justice depuis plus de 40 ans.
Communiqué
sandoval-photo_1_1
Argentine

Affaire Sandoval : ultime recours avant d’affronter en Arge...

Le 21 / 11 / 2019
Alors que deux Cours d’appel, la Cour de Cassation et le Conseil constitutionnel se sont prononcés en faveur de l’extradition de l’ancien officier argentin Mario Sandoval, dont le décret d’extradition a été signé il y a plus d’un an, le Conseil d’État examinera lors de l’audience du lundi 25 novembre si toutes les conditions requises en matière d’extradition sont remplies.
Bonne nouvelle
CC
Argentine

Extradition de Mario Sandoval : une nouvelle étape

Le 25 / 05 / 2019
Le Conseil constitutionnel confirme que le crime imputé à l'ex-policier franco-argentin n'est pas prescrit.