Depuis plus de 25 ans, l’ACAT développe un programme de correspondance avec des condamnés à mort dans 11 états des États-Unis (Texas, Floride, Ohio, Alabama, Indiana, Pennsylvanie etc.).

Ces échanges, on s’en doute, représente un soutien très important pour des condamnés à mort détenus dans des conditions très dures. Ces détenus, que l’on cherche à déshumaniser, souffrent très souvent du syndrome du couloir de la mort : une souffrance liée à l’attente de l’exécution et assimilable à un traitement inhumain et dégradant.

Ces échanges, on s’en doute moins, sont également une source de grande satisfaction pour les militants et sympathisants de l’ACAT qui s’engagent. Bien sûr, cela demande une implication importante et durable, mais c’est aussi l’occasion d’échanges très riches, de découvertes. Souvent, des liens très forts se tissent.

C’est ce dont témoignent les correspondants dans cette brève vidéo. « On a beaucoup de choses en commun finalement, beaucoup plus qu’on pourrait se l’imaginer ! », raconte Senda. « On ne s’attendait pas à avoir un ami là-bas dans le couloir de la mort », nous dit Françoise. « Je suis très heureuse d’apporter de la joie, de l’amour, du temps à une personne qui est enfermée, condamnée », explique encore Nathalie ...

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