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Peine de mort et pauvreté aux États-Unis : des exécutions discriminatoires

« Notre système judiciaire est très sensible à l’argent. Il vous traite mieux si vous êtes riche et coupable, que si vous êtes pauvre et innocent. » Bryan Stevenson, de l’ONG américaine Equal Justice Initiative, résume ainsi l’iniquité du système pénal américain qui oppose deux Amériques. La première, celle des plus favorisés qui disposent des moyens financiers pour s’assurer une défense efficace lors du procès. La seconde, celle des plus pauvres qui subissent de plein fouet la discrimination socio-économique et qui sont plus exposés à des condamnations. Selon la dernière étude d’Equal Justice Initiave, 95 % des personnes condamnées à mort provenaient de milieux défavorisés.

Avec le Japon et l’Inde, les États-Unis sont la seule démocratie qui conserve la peine de mort dans son système pénal. Le 10 octobre 2017, à l’occasion de la 15ème Journée mondiale contre la peine de mort, la Coalition mondiale contre la peine de mort, dont l’ACAT est membre, lance une campagne sur  le thème de la peine de mort et de la pauvreté. Car, en effet, il existe un lien très fort entre condamnation à mort et pauvreté : les inégalités sociales et économiques nuisent à l’accès à la justice des personnes condamnées à mort. Cela s’explique par de nombreuses raisons, parmi lesquelles on peut identifier un manque de ressources et une marginalisation économique et sociale, entravant un accès optimal et efficient à une défense efficace pour l’accusé.

Informez-vous et faites comprendre pourquoi, aux États-Unis, les accusés issus d’un environnement socio-économique défavorable sont davantage susceptibles d’être passibles de la peine de mort.

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Illustration : Aline Bureau