Remise en liberté provisoire de Pierre Claver Mbonimpa
Pierre-Claver Mbonimpa, président de l'Association burundaise de protection des droits humains et des personnes détenues (APRODH), bénéficie depuis lundi 29 septembre 2014 d'une mesure de remise en liberté provisoire pour raisons de santé dans l'attente de son procès futur. Les charges « d’atteinte à la sûreté de l’État et d’usage de faux », retenues contre le défenseur des droits de l'homme, n'ont en effet pas été levées. Par ailleurs, le tribunal lui impose des restrictions sur ses déplacements.
Pierre-Claver Mbonimpa fait l'objet d'un harcélement judicaire pour avoir dénoncé, en mai 2014, l’entraînement militaire de jeunes miliciens pro-gouvernementaux en République démocratique du Congo (RDC). En tant que défenseur des droits de l’homme, Pierre-Claver Mbonimpa s’est inquiété de l’entraînement militaire des « Imbonerakure », impliqués depuis le début de l’année 2014 dans de nombreuses violences visant les opposants politiques.
L'ACAT appelle les autorités burundaises à mettre un terme définitif aux charges retenues contre Pierre Claver Mbonimpa dans cette affaire.