Ouzbékistan
Bonne nouvelle

quatre prisonniers ouzbèks libérés

« Je ne peux pas croire que je suis libre. C’est comme un rêve ». Quatre défenseurs des droits de l’homme parrainés par des membres de l’ACAT ont bénéficié d’une libération conditionnelle en octobre 2017.
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« Je ne peux pas croire que je suis libre. C’est comme un rêve. »

Le 16 octobre, après 9 ans dans les geôles ouzbèkes Ganihon Mamathonov a encore du mal à croire à sa libération. Il est le quatrième défenseur des droits de l’homme parrainé par des membres de l’ACAT à bénéficier d’une libération conditionnelle en octobre 2017. Quelques jours avant la fin de sa peine, en mars 2014, sa condamnation avait été prolongée de 3 ans, pour s’être « rendu aux toilettes sans permission ». La pratique est récurrente. Les motifs ridicules invoqués visent à briser les détenus.

Azam Formonov, défenseur des agriculteurs, ancien directeur de la branche régionale de la « Société des droits de l’homme d’Ouzbékistan », été libéré le 3 octobre. Il avait été condamné en 2006 à 9 années de prison sur le fondement de chefs d’accusation fabriqués.

Le journaliste Salijon Abdourakhmanov arrêté en 2008 et condamné à 10 ans de prison a été libéré le 4 octobre. Akzam Turgunov opposant politique a lui été libéré le 7 octobre, après presque 10 ans de prison.

 

Depuis que Shavkat Mirziyoyev est devenu président en août 2016, plusieurs dissidents et défenseurs des droits de l’homme ont été remis en liberté, certains en fin de peine, d’autres après avoir passé plus d’une ou deux décennies en prison. Le nouveau régime a envoyé plusieurs signes positifs après 30 années de dictature féroce, mais beaucoup reste encore à faire en matière de respect des droits civils et politiques.

  • D’autres acteurs de la société civile soutenus par l’ACAT sont toujours détenus arbitrairement.
    Espérons qu’ils soient libérés rapidement.
  • Détention