Un "Avent" d'espérance
Quatre dimanches de l'Avent sous le signe de l'espérance
Retrouvez chaque semaine sur cette page la personne que nous vous invitons à soutenir.
4e dimanche de l'Avent 2016
Naâma Asfari est un défenseur des droits de l’homme, militant pacifique pour l’indépendance du Sahara occidental, territoire occupé par le Maroc. Il y a six ans, il est arrêté. Frappé, torturé, humilié pendant 5 jours, il finit par signer des aveux. Sans autre preuve, un tribunal militaire le condamne à 30 ans de prison, alors que les faits reprochés ont eu lieu après son arrestation.
L’ACAT, aux côtés de Naâma et de sa femme française, dépose une plainte pour torture auprès du Comité contre la torture de l’ONU. Le Comité vient de rendre sa décision le 12 décembre 2016. Le Maroc est condamné pour torture et ce qui en découle : prise en compte des aveux obtenus sous la torture lors de son procès, refus d'enquêter sur les sévices...
Forte de cette décision, l'ACAT va redoubler d'efforts pour obtenir justice pour Naâma Asfari et ses coaccusés, prisonniers politiques du groupe de Gdeim Izik. Naâma est également parrainé par des membres de l'ACAT.
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3e dimanche de l'Avent 2016
Fred Bauma et Yves Makwambala ont été libérés en septembre, après un an et demi dans les geôles inhumaines de Kinshasa. Ils risquaient la peine de mort pour avoir organisé une rencontre de jeunes désireux de changer les mœurs politiques, sur le thème « Jeunesse et Citoyenneté ». Ils rêvent d'une société démocratique.
Grâce a une forte mobilisation, les autorités congolaises ont relâché une dizaine de jeunes activistes pro-démocratie en août et septembre. Ces libérations avaient été présentées comme susceptibles de « relancer le dialogue national ». Mais Joseph Kabila continue de s’accrocher au pouvoir. Les élections présidentielles prévues en 2016 sont repoussées à 2018...
Et actuellement de nouvelles arrestations ont lieu dans le pays. L’ACAT reste attentive à la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo, tout en se réjouissant de la libération de Fred et Yves.
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2e dimanche de l'Avent 2016
En Mauritanie, l’esclavage est une pratique courante. Ceux qui s’y opposent risquent la torture. Treize membres d’une ONG anti-esclavage que le gouvernement refuse de reconnaître ont été arrêtés en juillet 2016, dont leur porte-parole Hamady Lehbouss. La moitié d’entre eux affirment avoir été torturés, mais cela n’intéresse pas la justice. En août, ils sont condamnés ! Les peines vont de 3 à 15 ans de prison.
Nouveau jugement en novembre : Hamady Lehbouss est libéré ainsi que huit autres. Mais trois militants anti-esclavages restent emprisonnés pour des peines de 6 mois et 3 ans dans des prisons inhumaines et insalubres.
L’ACAT se réjouit de voir enfin libre ces militants anti-esclavage et poursuit sa mobilisation pour ceux qui restent incarcérés. Elle continue d’exiger l’arrêt des persécutions judiciaires des autres défenseurs des droits de l’homme en Mauritanie.
L’ACAT a développé un programme spécifique de formation sur 3 ans pour les défenseurs de droits de l’homme mauritaniens. Son objectif est d’améliorer la défense des victimes de torture et leur permettre d’obtenir justice.
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1er dimanche de l'Avent 2016
À 64 ans, William Thompson a vécu 40 ans dans le couloir de la mort dans l’attente de son exécution. William est déficient intellectuel léger. Il compte encore sur ses doigts. L’évaluation de son QI n’a pas été correctement prise en compte lors de ses procès. Il conserve l’espoir de voir sa peine transformée en prison à vie.
William passe 23 heures par jour dans sa cellule de moins de 2 mètres sur 3.
Les conditions de détention en Floride n’ont cessé de se dégrader. Avant, quand il quittait sa cellule, William n’avait ni menottes, ni chaînes aux pieds et à la taille…
L'ACAT soutient William.
Des membres de l'ACAT entretiennent une correspondance régulière avec lui.
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