Cookie Consent par FreePrivacyPolicy.com
Vietnam
Actualité

Je soutiens Tran Thi Thúy

La militante des droits de l’homme Trần Thị Thúy est détenue arbitrairement depuis six ans. Torturée en prison, elle souffre aujourd’hui d’une tumeur de l’utérus et se voit privée de soins médicaux tant qu’elle refuse d’ « avouer » des crimes qu’elle n’a pas commis. Agissons pour sa libération !
AMmai
Le 18 / 04 / 2017

Une détention arbitraire dénoncée par l’ONU

Activement impliquée dans la défense des personnes dépossédées illégalement de leurs terres, la militante Trần Thị Thúy, âgée aujourd’hui de 46 ans, a été arrêtée en août 2010. A la suite d’un procès expéditif pour « activités visant à renverser l’administration du peuple » qui s’est tenu à huis clos, elle a été arbitrairement condamnée à huit ans de prison et cinq ans d’assignation à résidence. Dès 2011, le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire dénonçait la privation de liberté de Tran Thi Thuy, et demandait aux autorités vietnamiennes de la libérer et de lui accorder une indemnisation. Six ans plus tard, elle est toujours incarcérée, tandis que son état de santé s’est considérablement dégradé.

« Avouer ou mourir en prison » 

Trần Thị Thúy a été diagnostiquée d’une tumeur de l’utérus par un médecin de la prison il y a deux ans. Mais elle se voit refuser tout soin médical tant qu’elle « n’avoue » pas les crimes pour lesquels elle a été condamnée en 2010. « Avouer ou mourir en prison » : tel est le choix que lui a laissé un agent pénitentiaire. Aujourd’hui, elle ne peut plus marcher sans assistance. Sa famille lui a fourni des traitements de médecine traditionnelle, mais la prison a refusé à plusieurs reprises de lui transmettre ces médicaments. Trần Thị Thúy est dans un état de souffrance physique intense. Plusieurs fois, elle a confié à sa famille qu'elle craignait de mourir.

Mauvais traitements et travaux forcés

Depuis son arrestation, elle a été soumise à des mauvais traitements répétés visant à lui faire reconnaître sa culpabilité, ainsi qu’à des travaux forcés qui ont fortement dégradé sa santé. L’ACAT est intervenue à plusieurs reprises en sa faveur depuis son arrestation. Sa famille est par ailleurs souvent harcelée et brutalisée par la police. Comme elle, de nombreux défenseurs des droits sont régulièrement transférés de prison en prison, souvent situées très loin du lieu de résidence pour les isoler délibérément de leurs proches. Tran Thi Thuy est actuellement détenue au centre de détention d’An Phuoc, dans la province de Binh Dinh, à environ 900 kilomètres de sa famille. Elle risque de mourir en prison. Mobilisons-nous !

Lettre d'interpellation à télécharger.

 

Articles associés

Appel à mobilisation
AAM_Ho-Duy-Hai_Actu
Vietnam

Ho Duy Hai risque toujours la peine de mort

Le 21 / 12 / 2022
Ho Duy Hai a été condamné à mort en 2008, au terme d’une enquête bâclée fondée seulement sur une confession obtenue sous la torture. Il l’a récusée par la suite, mais elle a été confirmée en appel. Le 4 décembre 2014, il a obtenu que son exécution soit stoppée par le président de l’époque, sous la pression de l’opinion publique. Son dossier a été réexaminé à plusieurs reprises, jusqu’au 8 mai 2020 lorsque la Cour populaire suprême de Hanoï a malheureusement confirmé les verdicts énoncés par le tribunal de première instance et la cour d’appel en 2008 et 2009.
Appel du mois
AM Nguyen Trung Ton 2023-01_Sendiblue_Cover
Vietnam

J’agis pour Nguyen Trung Ton

Le 19 / 12 / 2022
Nguyen Trung Ton est un pasteur protestant et défenseur des droits humains qui a été condamné en 2018 à 12 ans de prison pour avoir défendu la liberté de culte et la démocratie. Depuis, ses conditions de détention ont des conséquences sur sa santé, qui se dégrade.
Appel à mobilisation
AAM_nguythikhanh_Twitter_20220714
Vietnam

Arrestation de Nguy Thi Khanh : le Vietnam veut museler les mi...

Le 12 / 07 / 2022
Nguy Thi Khanh est une figure emblématique mondiale de la lutte contre le changement climatique. Depuis 2008, elle était impliquée dans un travail scientifique et de plaidoyer contre les centrales à charbon au Vietnam, au profil d’énergies renouvelables. De ce fait, elle a été arrêtée en janvier 2022 puis condamnée à deux ans d’emprisonnement en juin dernier.