Cookie Consent par FreePrivacyPolicy.com
Sahara OccidentalMaroc
Actualité

De nouveau refoulée par le Maroc !

Claude Mangin s’est vue une fois de plus refuser l’entrée au Maroc. Elle a de nouveau été privée de son droit de rendre visite à son mari Naâma Asfari, détenu depuis 7 ans pour son combat en faveur du peuple sahraoui.
claude-mangin
Le 10 / 07 / 2019

En lui refusant l’accès à son époux, le Maroc entrave à la fois à la liberté de Claude Mangin Asfari et le droit pour son époux de recevoir la visite de ses proches.

Ce nouveau refoulement de Claude Mangin est une énième représailles exercée par le Maroc à l’encontre de Naâma Asfari, pour le punir de dénoncer sans cesse les violations des droits de l’homme.

Le signe d’un durcissement

Alors que le Maroc avait autorisé sa visite le 14 et 15 janvier 2019, une décision accueillie comme un signe d’apaisement, ce nouveau refus vient remettre en question la volonté du Maroc de respecter les droits des détenus sahraouis.

La reprise des visites a fait suite à une intense campagne menée par Claude Mangin-Asfari depuis l’interdiction qui lui avait été faite en octobre 2016, de pénétrer sur le territoire marocain. Pendant 30 jours, elle avait également mené une grève de la faim pour protester contre cette interdiction, n’arrêtant qu’après avoir obtenu l’engagement du gouvernement français de mener une médiation avec les autorités marocaines sur la reprise des visites.

En 2014, l’ACAT  a porté plainte au nom de Naâma Asfari devant le Comité des Nations unies contre la torture. Dans sa décision rendue le 12 décembre 2016, le Comité a condamné le Maroc notamment pour avoir torturé Naâma et pour avoir usé de représailles à son encontre, ainsi qu’à l’encontre de son épouse.

Contexte

L’ACAT et ses partenaires ont œuvré pour le respect des droits des détenus sahraouis : l’ACAT a ainsi engagé en 2014 une plainte auprès du Comité contre la torture (CAT), un organe des Nations Unies, pour dénoncer les violations subies par Naâma Asfari. Sur la base de cette plainte, le CAT a condamné le Maroc pour torture, condamnation sur la base d’aveux forcés et pour absence d’enquête malgré la réitération d’allégations de torture. Dans cette même procédure auprès du CAT, l’ACAT avait également signalé l’interdiction qui avait été faite à l’épouse de Naâma Asfari de lui rendre visite.

 

Articles associés

Bonne nouvelle
BN-Rida-Benotmane-202404
Maroc

Le journaliste Rida Benotmane est libre !

Le 18 / 04 / 2024
Condamné pour ses opinions, le journaliste Rida Benotmane, a été libéré le 9 mars dernier, après avoir purgé une peine d’un an et demi de prison. Il avait été arrêté à la suite de contenus postés sur les réseaux sociaux puis condamné à trois ans de prison, avant de voir sa peine réduite en appel. L’ACAT-France dénonce la torture subie par Rida Benotmane qui est resté à l'isolement en permanence. Elle rappelle l’importance de la liberté de la presse et de la liberté d’expression en démocratie.
Appel à mobilisation
Template_AAM-vignette4
Maroc

Libérons Saïda el Alami, condamnée pour ses propos sur les ...

Le 28 / 06 / 2023
La militante des droits humains Saïda El Alami a été condamnée le 25 mai à deux ans d’emprisonnement dans une nouvelle affaire, alors qu’elle purge déjà une peine de trois ans pour avoir simplement exprimé son opinion sur les réseaux sociaux.
Communiqué
Hassan-Al-Rabea
MarocArabie Saoudite

Pourquoi Hassan al-Rabea a-t-il été extradé ?

Le 13 / 02 / 2023
Dans une lettre ouverte au Premier ministre du Maroc, 24 organisations signataires demandent des explications sur l'extradition de Hassan al-Rabea vers l'Arabie saoudite qui souhaite le poursuivre pour terrorisme. Issu de la minorité chiite, victime de discrimination, son extradition l'expose à de nombreux risque de persécutions et de torture.