Deux femmes sont à l’origine de la création de l’ACAT le 16 juin 1974. Lors d’une conférence d’un pasteur, Tullio Vinay, qui revient du Vietnam et décrit les tortures pratiquées, y compris sur des enfants, Édith du Tertre et Hélène Engel, protestantes, se sentent appelées par cette phrase : « Pendant combien de temps laisserons-nous défigurer le visage du Christ ? »
Elles décident alors de s’engager et de transmettre leur indignation : elles fondent l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) avec des amis issus de toutes les confessions chrétiennes, car elles estiment qu’il est du devoir des chrétiens, plus encore que les autres, de lutter contre ce qu’elles appellent le scandale de la torture. La vocation œcuménique, jamais démentie, de l’ACAT est née.
L’ACAT se donnera pour but de combattre la torture partout dans le monde, sans distinction idéologique, ethnique ou religieuse. Par la suite, l’abolition de la peine de mort sera ajoutée à son mandat, ainsi que la défense du droit d’asile.
Aujourd’hui, l’ACAT-France est reconnue d’utilité publique et d’éducation populaire. C’est la première ACAT du réseau international FIACAT, Fédération internationale de l’ACAT – ayant statut consultatif auprès des Nations unies. L’ACAT-France regroupe des milliers de membres adhérents et donateurs. Son expertise unique, ses succès et son rayonnement international en font une ONG de référence.
Les présidents de l'ACAT depuis 1974