Depuis sa création, l’ACAT fournit une assistance aux victimes et concourt à leur protection, notamment par son action en faveur du respect du droit d’asile.
A cet effet, l’ACAT propose un service juridique d’aide aux demandeurs d’asile, qui sont souvent des victimes de graves violations des droits de l’homme dans leur pays d’origine. Nous leur apportons un soutien juridique et administratif à toutes les étapes de la procédure. Le travail de l’ACAT sur la torture et les exécutions capitales partout dans le monde nous permet d’apporter un soutien documenté aux personnes demandant l’asile en France, dont beaucoup ont été victimes de tortures.
Dans la tradition chrétienne, la notion d’asile permettait à toute personne persécutée ou poursuivie de trouver refuse au sein des églises et d’être ainsi protégé des attaques et menaces extérieures. Au-delà de son fondement religieux, le droit d’asile est garanti par l’article 14 de la déclaration universelle des droits de l’homme et par la convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés, qui oblige les Etats à examiner la demande d’asile de toute personne se trouvant sur leur territoire.
L’ACAT dénonce toutes atteintes portées à ce devoir de protection de celui qui est en danger.