Mais, tout va bien en Tunisie, n’est-ce pas ?
Une Constitution démocratique a été adoptée en janvier 2014, le principe de laïcité est garanti, des élections libres ont été organisées… Pourquoi encore se focaliser sur ce pays ?
À l’ACAT nous savons bien que le retour de la démocratie ne signifie pas la fin automatique de la torture.
Les pratiques tortionnaires ont la vie dure.
En Tunisie, la police torturait sous Ben Ali, elle torture encore aujourd’hui. Il ne s’agit pas d’accabler ce pays mais de profiter des progrès démocratiques, de l’élan de ses réformes politiques, pour éradiquer le fléau de la torture.
Dans ce but, montrer qu’enfin la justice passe, qu’enfin l’impunité cesse, est un signal fort pour dire : « la torture c’est fini ! ».
Ces visuels peuvent être utilisés pour faire connaître la campagne sur les réseaux sociaux. À utiliser sans modération...
Rached Jaïdane et la femme de Taoufik Elaïba