La peine de mort est une violation du droit à la vie et du droit à ne pas être soumis à une peine cruelle, inhumaine ou dégradante. L'ACAT agit pour l'abolition de ce châtiment barbare qui relève davantage de la vengeance individuelle que de la justice telle qu’elle devrait être rendue par la société. La peine de mort légitime la violence qu’elle prétend combattre.
La peine capitale est définitive et irréparable. Des innocents peuvent être exécutés. Elle interdit toute possibilité d’amendement des coupables. Elle est inutile : sa valeur dissuasive n’a jamais pu être démontrée. Elle s’apparente à la torture, notamment à travers la souffrance vécue par le condamné dans l’attente de son exécution. Les chrétiens doivent la refuser, en cela qu’elle constitue une atteinte au commandement « tu ne tueras point ».
Dans la quasi-totalité des pays où elle est appliquée, la peine de mort est souvent prononcée de manière arbitraire, à la suite de procès bâclés – en se basant parfois sur des aveux obtenus sous la torture – et à l’encontre de personnes socialement défavorisées ou appartenant à des groupes ethniques particuliers. Elle est souvent utilisée par des gouvernements répressifs pour éliminer des opposants, comme un instrument de terreur.